Entretien préalable pour insuffisance professionnelle » à la CAF à Nancy

« Nous ne sommes pas fonctionnaires, nous dépendons d’un statut privé pour une mission de service public ». D’emblée, les représentants de l’intersyndicale (CGT, CFDT, FO) de la Caisse d’allocations familiales 54 tiennent à le dire, et la précision a de l’importance. Car c’est ce « statut » qui autorise « un licenciement pour insuffisance professionnelle ». Ce licenciement, c’est l’épée de Damoclès tendue au-dessus de quatre techniciens conseils, salariés en CDI depuis deux ans et qui rencontrent aujourd’hui même leur directrice.
C’est lors de leur « stage probatoire » qu’ils suivent depuis janvier (deux ans après leur embauche !) que ces quatre personnes sur une promotion de 28 se sont vues signifier une telle extrémité. En l’espèce : une lettre de convocation reçue individuellement le 30 juin, et « préalable à un licenciement ». « C’est le système à mettre en cause, pas les personnes », martèle une représentante CGT. Les quatre personnes visées ont autour de 30 ans et « vivent très mal cette situation », éclaire un autre.
« Insuffisance professionnelle » ? : traduire, d’après les syndicats, que ces salariés-là traitent environ 18-20 dossiers d’allocataires alors que le rythme quotidien d’un technicien a été fixé au niveau national à 24, chiffre que « même les plus chevronnés n’atteignent pas toujours » (21 après le stage). Un « accompagnement insuffisant », des changements de méthode et de système informatique aurait amplifié les soucis de ces jeunes, et entamé « leur confiance en eux ».
« Management de la terreur ? »
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La cgt

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