- L’annonce d’une ère de récession (pas d’embauche, pas de promotion, par contre, la valse des postes qui a commencé pour ceux qui n’ont pas la tête de l’emploi, et pas seulement des cadres…),
- Des « engueulades » épiques, des marques de mépris avérées,
- La revente des « bijoux de famille », comme la cession à la hussarde du 4bis, quelles qu’en soient les conséquences,
- La fermeture annoncée de l’agence Retraite d’Essey, avec, dans ce deux derniers cas, aucune garantie pour nos collègues déplacés autres que de vagues promesses prenant la forme de vœux pieux…
BIENTÔT 6 MOIS : PREMIER BILAN
Nous avions des craintes, suite à des informations peu élogieuses qui à l’époque nous étaient parvenues (voir le 1er tract d’une série trop longue à notre goût). Force est de constater que nous n’avions pas tort d’être sur nos gardes. Le bilan ?
6 mois… On ne perd pas de temps à la direction.
Et encore, on se retient, parce que les vraies décisions, celles qui font mal, vont être prises maintenant, en cette fin janvier, lorsque la période d’essai sera terminée… et que notre directrice, assurée d’être assise sur un siège inamovible, aura le champ libre.
Et cela grâce à la complaisance molle de certains administrateurs dépassés, dont notre président, complètement manipulé par la directrice.
Ce dernier en omet même de rappeler à ses coreligionnaires qu’ils ont le droit, si ce n’est le devoir, d’émettre un avis sur la titularisation d’un directeur, sous le regard satisfait (et probablement agréablement surpris) des élus du patronat, qui vont pouvoir continuer tranquillement l’entreprise de destruction de notre institution.
Car au-delà des risques psychosociaux ou de la bureaucratisation inepte de nos missions, le problème est plus profond. Il s’agit de choisir entre deux modèles de société : favoriser le système libéral où l’argent est roi, ou continuer à développer un système de protection sociale qui lutte contre l’exclusion ( chômage, maladie, précarité…).
Les administrateurs qui oublient leur rôle de défenseurs des assurés sociaux sont devenus, consciemment ou pas, des soutiens de choix à la pensée dominante actuelle (au moins jusqu’aux prochaines élections), qui planifie et aide depuis des années la destruction de notre système de protection au profit du capital.
Il ne faudrait pas que notre directrice servante zélée du système, obtienne de ce conseil d’administration de serviles assistants.
Il ne nous reste plus, nous les salariés, qu’à décider de notre destin…